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Portrait

22 octobre 2015

Microélectronique/Médecine

Connecter un stent, une nécessité développée par Instent

Contact :  Franz Bozsak

E-mail :    franz@instent.eu

Web : www.instent.eu

 

 Glissé dans une cavité naturelle humaine ou animale, à l’intérieur des artères pour l’essentiel, afin de la maintenir ouverte, le stent est une sorte de « ressort » dont l’implantation au cours d’une angioplastie blesse la paroi artérielle. D’où coagulation et, par conséquent, risque d’obstruction de l’artère. C’est la raison pour laquelle aujourd’hui les quelque 5 millions de patients par an dans le monde chez lesquels cet outil thérapeutique est implanté reçoivent ensuite un traitement anti-coagulant durant la cicatrisation dont la durée est variable, « personne ne sachant véritablement combien de temps cela prend », souligne Franz Bozsack co-fondateur, avec le professeur Abdul Barakat, d’Instent, une start-up créée en avril 2014, avec le soutien de trois laboratoires (1).

 

C’est donc dans ce contexte que cet ingénieur du secteur aérospatial, qui a fait ses études en Allemagne, à l’Université de Stuttgart, avant de les poursuivre à l’University of California, Davis (UCD) où il a rencontré son futur associé, Abdul Barakat, aujourd’hui conseiller scientifique d’Instent, qui lui a proposé alors de faire une thèse sur … les stents, à l’Ecole Polytechnique, a décidé de quitter, pour un temps, l’aérospatial pour le biomédical. « J’aime les challenges. J’ai donc accepté de me lancer dans cette aventure, sachant que j’allais pouvoir appliquer à un sujet du domaine biomédical ce que j’avais déjà appris dans le secteur aérospatial », résume-t-il. Une thèse durant laquelle il découvre la problématique de la thrombose du stent ce qui le pousse à s’interroger sur la possibilité d’améliorer la situation actuelle en personnalisant le traitement. Ainsi va émerger l’idée de concevoir un stent connecté permettant une télésurveillance, un défi jugé alors « fou mais faisable ».

 

Quelques prix plus tard, glanés ici et là, notamment à l’occasion du Concours Mondial de l’Innovation où le projet bénéficie de 200 000 euros, ce qui va l’amener à créer Instent, Franz Bozsak, qui possède incontestablement la fibre entrepreneuriale, poursuit aujourd’hui le développement du premier stent connecté, entouré d’une solide équipe pluridisciplinaire. Celle-ci compte en effet, outre le professeur Abdul Barakat, titulaire de la chaire AXA d’ingénierie cellulaire cardiovasculaire de l’Ecole Polytechnique, Bruno Carreel, également de l’Ecole Polytechnique et de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), Myline Cottance, docteur de l’Université Paris-Est et Pierluca Messina, docteur de l’Ecole Normale Supérieure de Paris.

 

Une équipe qui a d’ores et déjà validé un capteur in vitro, « c’est-à-dire au laboratoire et sous flux sanguin », précise le président de la jeune entreprise. Une première étude a été réalisée avec succès sur un cochon afin de montrer le bon fonctionnement de ce capteur. La prochaine étape consistera à miniaturiser à la taille d’un stent le prototype de l’ensemble du dispositif. Il faudra alors l’implanter sur un cochon afin de procéder à des études précliniques. Aussi la première implantation sur un homme de ce stent connecté est-elle envisagé pour la fin 2017. Parallèlement, l’équipe d’Instent réfléchit déjà à la possibilité de concevoir d’autres implants, notamment orthopédiques, connectés, voire des pansements « intelligents » permettant de surveiller le processus de cicatrisation.

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Franz Bozsak, Co-fondateur et président de la start-up Instent

Essai in-vivo réalisé sur un cochon en collaboration avec XP Med, une spin-off de l'INRA

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